vendredi 14 octobre 2011

Lovecraft et Innsmouth


Howard Philips Lovecraft.
Un écrivain dont le nom ne laisse jamais indifférent.
Un des premiers que j'ai découvert lorsque j'étais adolescent. Ce fut un choc.

L'Affaire Charles Dexter Ward a été le premier de ses écrits que j'ai lu. Son seul roman, d'ailleurs. Et puis, j'ai dévoré toutes ses nouvelles, me suis imprégné de sa mythologie, avec ses créatures, ses villes glauques et ses personnages torturés.

Durant des années, j'ai officié en tant que "Gardien des Arcanes" à travers plusieurs campagnes de l'Appel de Cthulhu, que ça soit des officielles (comme les Masques de Nyarlathotep) où de mon crû (La Main Sanglante).

Jamais je n'ai eu autant de plaisir à faire peur à des amis qu'en les faisant sursauter alors que nous jouions de nuit, éclairés par de simples bougies.
Tout ça se passait il y a vingt ans...




Et puis, en Juillet de cette année, The Pitch Factory est arrivé.
Forcément, j'y ai soumis une idée tirée de l'univers du maître de l'épouvante.
Le Cauchemar d'Innsmouth est une des nouvelles qui m'avait le plus frappé. La descente aux enfers que nous propose Lovecraft à travers les yeux de son narrateur est terrifiante et poignante à la fois.
Innsmouth, ville portuaire devenue mythique, peuplée de créatures impies, impures, vouées à un culte d'un dieu païen... 
Cette odeur de poisson et cette oppression que l'on ressent à chaque ligne prennent aux tripes.


J'avais envie de retourner dans cette ville maudite, en arpenter moi-même les rues, voir de mes propres yeux le ponton délabré qui se jette dans cet océan si dangereux, à en croire Lovecraft.

Innsmouth, c'est le parfait mélange entre la peur et la fascination.

L'Héritage d'Innsmouth, le projet que j'ai donc soumis à TPF est la résultante de tout ça.

Je l'ai imaginé au départ comme un pur projet cinématographique, bercé que j'étais encore de l'espoir que ce concours soit équitable pour tout le monde.
Mais l'heure du verdict approchant, il devient maintenant évident que passeront en seconde phase ceux qui auront le plus grand nombre d'"amis" par leurs réseaux sociaux, et ce au détriment de la qualité des histoires.


Peu importe. J'avais décidé, dès le début, que l'Héritage ne resterait pas un projet embryonnaire, parce que l'idée méritait développement et que c'était une façon de rendre un hommage au Maître.

C'est fascinant que de se mettre dans les pas de Lovecraft, d'emprunter les mêmes sentiers que lui, flirter avec la raison, la folie, la terreur...


Alan, ce jeune écrivain, qui, un matin, reçoit par courrier une lettre contenant une vieille carte postale jaunie par le temps dépeignant les rues d'une petite ville du Comté d'Essex, a vu sa vie basculer.
C'est ce qu'il va raconter...

3 commentaires:

  1. hé bien, je vois qu'en + de mp et wan nous sommes adepte de lovecraft, (anciens) joueurs de l'appel de C et serial bloggueurs ;-)

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  2. Eh oui...
    J'ai pour ma part abandonné MP et WAN pour me consacrer à l'écriture :)

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  3. Cool, J'ai "épinglé" ce blog et j'y reviendrai lorsque j'aurai fin ma lecture de Riverdream qui occupe 100% de mon temps accordé à la lecture

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