– Dans ton cul, diraient certains
esprits taquins.
Non, en
fait. Déjà, je ne suis pas assez souple, et puis bon, j'ai autre chose à foutre
:).
C'est
d'ailleurs pour ça que le blog n'a pas été alimenté depuis pas mal de temps. La
surcharge de travail et pas mal de changements.
Médkoitukoze
?
Pour
ceux qui ne le sauraient pas (et je pense que c'est la majorité), j'ai l'énorme
chance de bosser en free-lance pour EDGE depuis quelques semaines. C'est une
sorte de consécration pour moi. En effet, depuis que j'ai décidé de reprendre
ma vie professionnelle en main, c'est ce que je voulais faire : bosser dans le
monde du jeu. Et, j'avoue, travailler pour un des plus grands éditeurs de jeu
en France est une chance incroyable. D'autant que j'y côtoie des
univers ludiques qui sont ceux que j'apprécie depuis longtemps : Netrunner,
Star Wars, Descent pour n'en citer que trois (et vu la gamme de jeu d'EDGE, ce
n'est qu'une toute petite minorité).
Il est
difficile de décrire précisément le sentiment que cela me procure. De la joie,
certes, mais, c'est aussi une putain de responsabilité que d'avoir « sur les
épaules » la responsabilité de telle ou telle VF. Et je puis vous assurer que
ce n'est pas aussi facile qu'il y paraît quand on est à l'extérieur. Les
contraintes sont multiples (facteur temps, quantité, etc.). Et puis, les
erreurs. Ah, putain, les erreurs, les contresens, les « kiki » et
autres billevesées. Sérieusement, moi qui aie commencé la traduction de
mon premier texte la fleur au fusil, je vous garantis que maintenant je serre
les fesses et que mon Harrap's n'est jamais très loin.
Ouaip,
on ne s'improvise pas traducteur. C'est un métier, et ça s'apprend. Alors,
j'apprends (de mes erreurs), mais j'ai la chance d'avoir rencontré des gens de
chez Edge (Sandy, Stéphane, Nicolas) qui sont là pour soutenir plutôt que
d'enfoncer. Et c'est rare. Évidemment, ma Sélène n'est jamais très loin,
elle non plus, et est la première à se foutre de ma tronche si je me chie sur
un truc :).