mardi 11 décembre 2012

Bon, alors, qu'est ce que t'as foutu en 2012 ? Rien ou bien ?

C'est la fin de l'année qui arrive, et, avec elle, l'heure des bilans. J'avoue, ça peut paraître présomptueux de ma part de faire un bilan, vu mes "succès".
En effet, si je devais faire la liste de tout ce qui a trouvé preneur cette année (avant il y a quelques semaines) je dois dire que ce billet aurait été terminé avant même d'être débuté.

Et pourtant... Et pourtant... Les frimas de l'hiver ont été de bon augure pour moi, parce que, malgré nombre de refus (et de ratés, j'avoue aussi, hein, je n'ai pas écrit que des trucs intéressants) il sortira du positif de cette année.

Déjà, et comme l'année dernière, je me dois ma seule publication de l'année à ceux que je considère mes "parrains d'écriture " :


Ils m'ont fait confiance pour le second opus de Dimension Super Héros, à paraître, toujours chez Rivière Blanche durant le premier trimestre 2013.


Je vous laisse admirer la couverture. (Dessin d'Amar Djouad).

L'année dernière j'avais choisi un agent secret Freelance confronté à certains agissements étranges dans une boite de nuit parisienne.
Cette année, j'ai écrit autour d'un Lord Anglais, aux dons de déduction imparables, qui mène une enquête (à distance) dans la Cité des Sacres (Reims la bien nommée).
Je ne vous en dis pas plus, je vous laisserai le soin de découvrir l'intrigue en vous procurant le livre.

Quant à la seconde bonne nouvelle, elle a, elle aussi, un lien direct avec Rivière Blanche. Je vous tiendrai au courant lorsque les évènements se seront précisés. Pour le moment, je suis en phase d'étude et de recherche.
J'ai eu la chance de rentrer en contact avec messieurs Philippe Ward et Jean-Marc Lofficier. Leur écoute et accueil ont été bien au delà de mes espérances. Il y a définitivement des gens bien, dans le monde de l'édition.

Et pour terminer sur les gens bien, j'ai rencontré une de ces rares personnes, au détour d'un forum. C'est un mec avec un coeur gros comme ça, une envie et une passion d'écrire dévorantes, un univers bien à lui, un franc parler et une gouaille qui vont bien.
Ce "mec" sévit sous le pseudonyme de Pagan Pandemia. Il est en train de bosser comme un forcené sur un roman qui, pour en avoir déjà lui quelques chapitres, décoiffe et change totalement de tout ce qu'on peut lire d'habitude.
Un gars à suivre, parce qu'il le mérite.

Sur ce, on se retrouve en 2013 si l'apocalypse nous a épargnés.


mercredi 21 novembre 2012

Bienvenue à Sangodin

Deuxième texte lu d'un des membres de l’Écritoire des Ombres, en la personne de Monsieur Eric Fesquet.

Côtoyant le garçon depuis quelques mois déjà et étant au courant du style littéraire qu'il affectionne, j'avoue y être au départ allé à reculons. Autant je suis un grand fan de fantastique et autres bizarreries, autant j'ai du mal avec les zombies et le gore "gratuit".

Mais bon, faisant fi de mes préjugés, je me suis attelé à la lecture du texte.

Déjà, un récit à la première personne : quand ce style est bien maîtrisé, l'immersion du lecteur en est autant accrue. Ici, ça "coule" bien. L'écriture est fluide, les phrase courtes, ça donne du rythme. On s'identifie assez rapidement au personnage. Le protagoniste de dévoile sous nos yeux, par petites touches successives, donnant épaisseur et consistance progressivement à ce personnage que l'on devine assez vite torturé.

Ensuite, vient la mise en place du lieu. Un petit village, typique des récits de King, avec son calme apparent et trop lisse pour être honnête. On est définitivement en place.

Puis, le récit commence vraiment, avec une première scène, qui, si elle peut être classique en soi, est percutante dans la façon dont elle est racontée, grâce à un choix de vocabulaire très visuel et fort à propos. C'est là que se justifie complètement le choix de la narration à la première personne.

Pari gagné. On entre dans la peau du personnage, avec un mélange de répulsion et d'envie d'en savoir plus. Cette bivalence de ressenti ajoute un certain sel au récit, d'autant que l'auteur jongle parfaitement avec les doutes et les subterfuges afin de perdre le lecteur.

Au fil des pages, le récit devient de plus en plus torturé, à l'image de son principal acteur, qui navigue sur le fil de la folie sans savoir vraiment vers quel côté pencher.

La fin, comportant un twist bienvenu, permet une dernière fois de perdre le lecteur avant les toutes dernières lignes qui assemblent - enfin - le puzzle.

Alors ? Finalement, ça donne quoi ?

Sans dévoiler quoi que ce soit de l'intrigue, le texte est parfaitement agréable (enfin, si on peut dire vu le thème abordé), se lit vite, bien, et on n'en ressort pas frustré, loin s'en faut.

Même si le thème abordé est classique (de toutes façons, il n'y a plus grand chose d'original), la façon dont il est traité permet d'oublier ce "défaut" pour se concentrer sur l'histoire en elle-même.

Un dernier argument, et pas des moindre : il ne vous en coûtera que 1.99€.
Et je vous dis que c'est un excellent rapport qualité prix.

Vous voulez vous faire une idée ?
Cliquez ICI.

dimanche 11 novembre 2012

Characters & Viewpoint

De quoi ça parle ? Et par qui c'est fait ?

Orson Scott Card. Jamais entendu parler de ce monsieur en tant qu'auteur.

Par contre, cet été, j'ai lu un premier livre de lui : "Comment Ecrire de la Fantasy et de la SF". Assez généraliste et plus orienté vers l'écriture de la SF que de la Fantasy, le livre regorge de bonnes idées.
J'ai donc décidé de voir si ce monsieur avait produit d'autres ouvrages sur le genre. Et je suis tombé sur "Characters & Viewpoint":

Publié en France par Bragelonne, impossible de le trouver en neuf. Et les prix, d'occasion, dépassent les 100€. Un peu trop cher pour moi.

Je me suis donc décidé à le commander dans la langue de Shakespeare, et, malgré une lecture un peu plus ardue - logiquement - je n'ai pas regretté mon achat.

Card découpe son livre en trois parties distinctes : inventer un personnage, construction des personnages et mettre en scène les personnages.

La première partie insiste sur comment inventer un bon personnage de fiction, en le choisissant avec soin. Il passe tout en revue : qui il est, de où il vient, quels sont ses buts, ses motivations. Qui connait-il, ses goûts, et, en dernier, son apparence. Ça m'a surpris que l'apparence intervienne en dernier. Pourtant, Card assure que d'avoir juste 2 ou 3 traits physiques de l'apparence d'un personnage suffit à le caractériser. Moins, ça en ferait une silhouette trop floue, mais plus briderait l'imagination du lecteur qui ne pourrait plus s'impliquer dans l'apparence du personnage. J'ai trouvé ce dernier conseil des plus pertinents. 
Le passé du personnage est abordé aussi : d'où vient-il et que fait-il là? Et pourquoi ? En effet, les protagonistes ne sont pas parachutés dans l'histoire. Ils vivaient avant (et vivront après, pour certains en tout cas).
Un des dernier point de cette première partie insiste sur le choix du nom du personnage. il doit être facile à retenir, percutant, et significatif en soi. Un mauvais patronyme peut ruiner une histoire.

La seconde partie de l'ouvrage - la plus conséquente - parle du type d'histoire que l'on veut raconter. Le choix et le type de personnage va forcément être influencé par le type d'histoire. Sa caractérisation elle aussi sera différente.
Card aborde différents points de caractérisation dans cette partie. Déjà, le type de personnage : principaux, secondaires ou Placeholders (littéralement, ceux qui se tiennent à un endroit), en gros, les figurants. Il est évident que le degré de représentation du personnage varie en fonction de son importance au sein de l'histoire. Et il faut respecter cette hiérarchie au risque de perdre le lecteur.
Card insiste aussi sur le danger du stéréotype. Rien de tel qu'un personnage trop stéréotypé, qui en devient presque caricatural, pour influencer le lecteur et perdre en crédibilité. Il aborde ensuite les émotions ressenties par les personnages, et les émotions que l'on veut faire ressentir aux lecteurs. Ces deux points s'abordent différemment et nécessitent d'être assez précis dans la façon de faire.
Il aborde aussi la dualité Héros/Homme ordinaire des protagonistes et la façon de les amener correctement dans le récit.

La troisième et dernière partie du texte parle du point de vue proprement dit. Le temps de la narration (passé contre présent) est disséqué. Il en ressort qu'il est un peu plus "facile" d'écrire au passé qu'au présent, même si, bien évidemment, il y a des exceptions (j'avoue être d'accord avec lui sur ce point. Le présent est plus difficile à maîtriser que le passé pour un auteur débutant).
Ensuite, il passe en revue les différent types de narration : première personne, subjective, omniscient, omniscient limité, etc... Le tout accompagné de nombre de schémas et autres croquis synthétiques et très intéressants (que je ne peux reproduire ici pour cause de copyright, évidemment).

Tout au long du livre, Card donne des exemples précis et très précieux qu'il argumente en se servant toujours des mêmes personnages (Nora et Pete pour la VO). Ça permet de voir à quel point l'auteur maîtrise son sujet et comment ces deux personnages évoluent au cours des chapitres. Un exemple en filigrane qui nous suit durant la lecture du livre.

Alors, finalement ?

Et bien, pour peu qu'on ne soit pas totalement réfractaire à l'anglais, ce livre vaut bien évidemment le détour. Je n'ai évidemment pas tout retenu d'un coup, mais il est clair que mes futurs personnages seront construits en ayant en tête les précieux conseils disséminés tout au long des 225 pages du livre.

En un mot : incontournable.

dimanche 7 octobre 2012

Le cimetière des Oubliés


Si je vous dit que les premiers mots du texte ont immédiatement fait tinter en moi les souvenirs de Serge Sauvion, Under a Killing Moon et Mike Hammer. Ça vous évoque quelque chose à vous aussi ?

Au moins un des trois, je suppose.

Mike Hammer ? C'est ce privé un peu désabusé auquel Stacey Keach prêtait ses traits dans la série TV éponyme.

Serge Sauvion, c'était ce comédien extraordinaire à la voix si caractéristique qui doublait Peter Falk pour Columbo, et qui était aussi la voix narrative de Mike Hammer.

Under a Killing Moon ?


C'est ce jeu vidéo que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre dans lequel un privé en mal d'affaires enquête dans un futur alternatif, mélangeant clopes, whisky et aliens.

Bref. C'est dans un univers futuriste, mélange de Blade Runner et de steam dans lequel on retrouve ce Vorlok, privé de son état, et privé de tout. D'argent et d'affaires.
Le texte est narré à la première personne, sorte de voix off qui résonne dans la tête dès les premiers mots et qui ne vous quitte plus.

C'est cette saveur particulière de narration qui donne toute la richesse à ce texte. Enfin, pas que ça, parce que l'histoire est intéressante et prenante. On prend plaisir à suivre l'enquête délicate du privé qui se trouve plongé dans les bas fonds d'un Paris futuriste et malsain. Mais si le choix de l'auteur avait été différent pour l'écriture, l'histoire aurait perdu beaucoup de sa saveur.
Ici, ça touche droit au but. Tellement que le texte peut se lire d'un trait pour peu qu'on ait une petite heure devant soi. Cette descente aux enfers est prenante, il n'y a pas à dire.

Quant à la fin, surprenante, elle vous réserve un twist fort agréable.

Maintenant, l'argument massue ? 
C'est dispo sur Amazon, en format numérique, et il ne vous en coûtera que 1€ !
Franchement, vu la qualité du texte, le rapport plaisir/prix est incomparable. Personnellement, j'attend d'autres histoires avec ce privé.


Ceux d'entre vous qui sont un tant soit peu amateurs d'histoires mettant en scène des mecs qui en ont y trouveront leur compte, soyez-en sûrs !

vendredi 28 septembre 2012

Quel nom pour un aristocrate ?

Si vous suivez un tant soi peu mes divagations, vous devez être plus au moins au courant que je suis en pleine rédaction d'un texte qui répond au doux nom de La Main Sanglante.
Ce texte se passe à Paris, dans les années 1920, pendant les Années Folles.
Le personnage principal s'appelle Thomas Saunier. C'est lui dont je tente de narrer du mieux que je peux les aventures.

Un des principaux protagonistes auquel Thomas est confronté durant toutes ces pages est un aristocrate Français, qui dit être un des conservateurs du Musée du Louvre. Soit. Ce n'est pas le problème.
Lors de la création du personnage, je l'ai appelé Archibald Lauthier.
Mais, ayant déjà fait lire le début du texte à plusieurs personnes, il m'est revenu plusieurs fois la ressemblance patronymique entre Saunier et Lauthier, qui pouvait finir par prêter à confusion.
Et il s'avère que ce n'est pas complètement inexact. J'avoue ne pas y avoir songé lors de la création de l'aristocrate, mais les consonances sont proches.




Alors, quel nom choisir ? Après réflexion, mon choix s'est arrêté sur 4 patronymes :


  • Archibald de Fond-Rousse
  • Archibald Langlois (une dédicace aux concepteurs du Manoir de Mortevielle - premier jeu vidéo avec de la synthèse vocale)
  • Archibald Atterton
  • Archibald de Raince (clin d'oeil phonétique avec Reims)
Et vous ? Quel nom sonne le mieux à votre oreille ? Après tout, vous êtes susceptibles de devenir des lecteurs de cette histoire. Il serait donc légitime que vous puissiez choisir le nom de ce personnage important.

C'est pourquoi vous trouverez sur la colonne de gauche un sondage qui vous permettra de vous exprimer. Aucune obligation, cependant. Et si d'aventure aucun des noms proposé ne vous satisfaisait mais qu'un autre sonne bien à votre oreille, n'hésitez pas à le proposer en laissant un petit commentaire juste en dessous.

Merci !

mardi 18 septembre 2012

La Main Sanglante : De la Novella au Roman

J'ai eu hier des nouvelles de l'éditeur chez lequel était parti La Main. Et le verdict est simple : il faut que la novella devienne un roman. Pourquoi ? A cause du potentiel de l'histoire, qu'il serait dommage de restreindre à la novella (je paraphrase un peu les dires du directeur de collection, mais c'est en gros ça).
Alors ok. Il en sera ainsi.

J'avoue que ça chamboule un peu mon planning des semaines à venir tel que je l'avais prévu. Je vais donc devoir mettre en pause TrustN01_ et l'Héritage d'Innsmouth qui, eux, n'ont pas de deadline précise, pour recentrer mon temps d'écriture sur ce qui est le plus urgent.

Je pense abandonner le concours Autoroute de WeLoveWords pour me consacrer exclusivement à deux choses :

  1. Barry Barrison pour DSH2
  2. La Main Sanglante.

Pour ceux que ça intéresserait (il y en a peut-être), je donnerai des détails sur l'avancée de l'écriture de la Main sur la page qui lui est dédiée au fur et à mesure.

Quel délai pour finir ? Aucune idée. Un célèbre éditeur de jeux vidéos a pour habitude de dire "Done when it's done".

Cependant, entre la rédaction, les corrections, les relectures... Disons que j'aimerai bien que pour fin octobre j'approche d'une version acceptable à mes yeux.

On verra bien !

dimanche 16 septembre 2012

Un peu de statistiques et de philosophie bloggienne ?

Ça fait un peu plus d'un an que le blog existe.
Durant la première année, environ un millier de personnes se sont égarées sur les pages couvertes de mes divagations.


Pour ceux qui ne dorment pas près du radiateur, ça fait en gros 3 visites par jour. Pour quelqu'un comme moi, totalement inconnu et inintéressant par rapport à la quantité de gens talentueux qui existent, c'est une belle performance.

Et puis, en deux mois à peine, 500 visites. Jolie courbe exponentielle, ma fois. 
Difficile de savoir pourquoi la fréquence augmente à un tel rythme.
J'imagine aisément que mon inscription sur l’Écritoire des Ombres et le relais donné par Zaroff y sont pour beaucoup. Et je l'en remercie encore.

Jusqu'à présent, je ne me faisais pas trop d'illusions : j'imaginais que les lectures n'étaient que le fait d'amis d'amis de l'ami de l'ami... Même si quelquefois, par la traçabilité des points d'entrée dans le site, je vois des connections du Canada et autre pays francophones.

Et puis cette après-midi, une petite analyse des stats m'offre un nouveau point d'entrée ! Et qui plus est, d'un auteur publié !

C'est ici que ça se passe : Errances d'Encre et de Papier

Alors soit, la référence qu'il fait à mes divagations est autant pour le contenant que le contenu, mais quoi qu'il en soit ça m'a fait percuter qu'il peut y avoir des gens intéressés par ce que je fais, malgré tout !

C'est sympa et réconfortant ! Et puis, peut-être qu'à force de passer de liens en liens comme ça, il n'est pas impossible que quelqu'un s'intéresse de plus près à ce que je fais.

C'est là une des forces d'internet.

mardi 11 septembre 2012

L'héritage d'Innsmouth - deuxième phase -

Pour la première fois depuis que j'en ai commencé la rédaction (il y a un peu plus d'un an maintenant) je me suis décidé à faire lire à d'autres les 9 premiers chapitres de l'Héritage.

J'ai fait partager les quelques lignes que j'avais déjà couchées sur le papier à quelques-uns, rencontrés récemment, et membres du très actif et agréable forum de l’Écritoire des Ombres auquel je participe depuis quelques semaines.

J'étais assez fébrile des retours, car l'Héritage est très particulier pour moi. C'est mon texte le plus personnel, celui qui me ressemble le plus. Il revêt une importance particulière à mes yeux. C'est sans doutes celui qui sera le plus long à accoucher, mais dont je serai le plus fier (même s'il ne sera sans doutes pas le meilleur).

J'ai eu des réponses. Nombreuses et pertinentes. Tellement pertinentes qu'il m'est impossible de les ignorer et même de ne pas les appliquer immédiatement.
Donc, je vais me remettre au travail sur l'Héritage.

Je vais devoir jongler avec le temps - encore une fois - parce que s'il y a bien quelques chose que n'est pas extensible et dont je ne dispose pas beaucoup, c'est bien le temps.

Je ne me fixe pas de date limite (j'ai d'autres projets importants qui, eux, ont une deadline impossible à repousser), mais il est clair que Alan va revenir trotter dans ma tête régulièrement.

Il y a quelques jours, j'ai crée la page correspondant à l'Héritage d'Innsmouth. C'était avant que je fasse lire le texte.
Coïncidence prémonitoire ?
J'en sais rien. Quoi qu'il en soit, il y a des gens qui ont le don de vous filer la pêche pour écrire. Et je les en remercie pour ça !

Une autre chose (un détail certes) : pour les plus attentifs, vous remarquerez qu'il y a une nouvelle case en bas à droite du blog. Il m'en a été fait demande, donc j'ai fait. Un petit module d'inscription pour avoir les updates de mes divagations. Ben voilà. Yapuka comme qui dirait l'autre !

mardi 4 septembre 2012

Bloggueuse VS editeur - Round 1 - Fight !

Ça ne va pas être long, comme petit billet, car plutôt que de faire de la paraphrase, mieux vaut aller lire l'article originel.
Cependant, il est à noter combien certains se croient supérieurs et investis d'un pouvoir qu'ils n'ont pas.
Je ne risque pas grand chose pour ma part...
Quoi que, peut-être le Carnoplaste ou Romain d'Huissier vont m'intenter un procès ?
Plus sérieusement, c'est assez inimaginable comme comportement.
Je ne connais pas cette bloggueuse, mais elle a tout mon soutien !

dimanche 2 septembre 2012

Une claque n'a jamais tué personne... Tant mieux !

L'été se finit, c'est la rentrée des classes, la reprise du train-train quotidien.
Le temps de faire un bilan, pour moi, de ces derniers mois.
Bilan contrasté s'il en est. J'ai réussi à me dégager pas mal de temps pour écrire, et ça c'est bien. Pourtant, ces efforts - pour le moment en tout cas - ce sont révélés infructueux. Pas en terme de satisfaction personnelle, s'entend, mais en terme d'aboutissement des textes achevés.
En effet, après l'euphorie d'avoir mené à bien certains projets durant les vacances (3 au total), est venu le temps de l'attente après envoi des textes.
Et là, on peut dire que ça c'est plutôt pas bien passé. Alors je sais, c'est le lot (quotidien?) des mecs qui écrivent que de se voir s'essuyer des refus après envoi de leurs textes. Ça fait partie du cycle normal des choses. C'est quelque chose d'assimilé depuis longtemps.
Mais il faut avouer que ça fait un peu mal à l'orgueil que de s'entendre dire que ce qu'on a écrit n'est pas bon (ou pas assez).
Cependant, dans mon désarroi, j'ai eu la chance d'avoir des réponses plus que cordiales. Et, l'air de rien, c'est réconfortant.
Si vous suivez un tant soi peu mes élucubrations, vous devez sans doutes savoir que j'ai envoyé La Main Sanglante au Carnoplaste de M. Darvel.
J'avoue, j'y croyais un peu. Et puis, le couperet est tombé. Pas pris. Mais, et c'est là où le mais est important, la gentillesse et l'argumentaire de la réponse m'ont presque autant satisfaits qu'une acceptation (j'exagère un peu, mais quand même).
Je sais que même si mon texte n'est pas parfait, il a un certain potentiel et, après la déception du moment, je me suis dit que je ne lâcherai pas Thomas Saunier.
Le texte est parti chez un second éditeur (pour lequel j'espère une réponse dans les 15 premiers jours de septembre).
Si j'essuie encore un refus, je retravaillerai mon texte, l'étofferai et j'en ferai un roman.
Un des autres textes bossés durant l'été fait lui l'objet d'un concours, proposé par WeLoveWords pour lequel la réponse devait tomber fin août.
91 textes ont été soumis. J’imagine que c'est le nombre conséquents de textes à lire (de 45.000 signes chacun) qui retarde un peu la déclaration du lauréat. Encore une fois, je pense que mon texte est bon. Mais sera-t-il le meilleur? Ça c'est une autre histoire.

Loin de rester sur ces déceptions, malgré tout, je suis déjà parti sur d'autres projets :
  • Barry Barrison et le mystère de la femme qui marche : nouveau texte pour le second tome de l'anthologie "Dimension Super-Héros".
  • Un second concours du site WeLoveWords.
  • Je termine un nouvelle destinée au magazine Lanfeust.
  • Un gros projet, un polar, TrustN01_, pour lequel je suis en train d'écrire le 6no et auquel je compte m'atteler le plus tôt possible.
Et d'autres travaux en cours d'ébauche. Ça fait beaucoup, mais je me sens boulimique. J'ai peut-être les yeux plus gros que le ventre (j'ai d'ailleurs du abandonner le concours du premier roman jeunesse de Gallimard par manque de temps), mais c'est comme ça que je fonctionne.
Cependant, comme je ne suis pas qu'un "bourrineur de l'écriture", j’apprends mes leçons.
J'ai fait l'acquisition de :

C'est du lourd, c'est en anglais, mais c'est carrément ultra intéressant. Je n'ai pas encore fini de le lire, mais, d'ores et déjà, il est évident que mes prochains personnages de fiction seront beaucoup plus étoffés que ceux que j'ai déjà produit.

D'ailleurs, si je dois retravailler La Main Sanglante, il est évident que Saunier et les autres bénéficieront d'un gros lifting de caractérisation.

Et c'est à la lecture de ce genre de livre qu'il est évident qu'il ne suffit pas de savoir aligner les mots les uns derrière les autres sans trop faire de fautes de français pour écrire des histoires intéressantes et être intéressant à lire.


C'est d'ailleurs le principal enseignement que j'ai tiré des récentes déconvenues.
Il est facile de se croire "écrivaillon", surtout quand on a une assez haute image de soi-même.
Il est aussi facile d'avoir des idées plutôt intéressantes. Des idées, tout le monde en a.
Par contre, et c'est bien là le plus difficile, c'est tout sauf facile de réussir à transformer ces idées en quelque chose de concret et d'intéressant pour un lecteur.
Et c'est bien. Ça évite de s'enflammer, de se croire le nouveau Brown dès qu'on a réussi à écrire trois pages.
Finalement, ça m'a fait du bien. Ça fait redescendre sur terre et ça remet les pendules à l'heure.
Ne reste plus qu'à inverser le karma.
Je croise les doigts.

mercredi 29 août 2012

Nouveau changement cosmétique

En attendant la mise à jour de contenu qui devrait arriver dans les jours qui viennent (j'ai encore des informations à venir), j'ai procédé à une nouvelle modification visuelle du blog.
Ce ne sera pas la dernière, je pense. J'ai essayé d'épurer l'ensemble, avec moins de fioritures et plus de lisibilité.
En tout cas, ce site évolue en fonction de mon humeur...
J'ai quand même ajouté une petite note dans la page consacrée à La Main Sanglante et placé une première photo dans la page du projet TrustN01_ (que j'évoquerai plus en détails prochainement).

mardi 14 août 2012

Attente...

Un très court message pour dire que j'ai plein de choses à partager, mais que je suis en attente d'infos importante pour le moment.
Je ferai - au plus tard - une mise à jour conséquente fin Août.

dimanche 3 juin 2012

Les Chroniques du Jiang hu - La Rédemption du Phénix -

Exercice inhabituel de ma part aujourd'hui, la critique du texte d'autrui. Et pas de n'importe quel autrui, parce que je connais l'auteur, le sieur Romain d'Huissier. C'est donc d'autant plus périlleux qu'il faut rester juste dans l'analyse et laisser de côté la partie affective.



Avant de commencer, il faut que je précise que :
1/ Je suis totalement étranger à l'univers abordé.
2/ Ça ne m'attire pas plus que ça.
3/  Que je ne suis pas du tout fan des "films de Sabre" et que mon incompétence en ce domaine m'a même fait confondre les Samouraïs avec les Chevaliers Chinois (j'avoue que pour moi c'est la même chose : des mecs qui se battent avec des sabres en poussant des cris aigus), au grand dam de l'auteur !

Bref, tout ça pour dire que je pars avec un a priori assez conséquent sur ce fascicule de 35 pages et qu'il va falloir beaucoup pour me convaincre de le pas avoir dépensé 7,50€ dans le vide. Rude challenge, non ?

La Rédemption du Phénix, de quoi que ça cause ?

Le fascicule s'ouvre sur un lexique de termes "barbares" traduits en français pour le commun des mortels. Ça donne le ton quant à la précision de l'univers, et on se dit d'emblée qu'il va falloir s'accrocher à son slip pour ne pas se perdre dans les méandres du vocabulaire. Dommage pour l'immersion dans le récit s'il faut se reporter régulièrement au lexique ? A voir...

Zhi Xiang : voilà le nom du héros de ce texte. Un jeune homme qui parcours forêts et vallées à la recherche de son idéal de vie. Son chemin va l'amener à croiser la route des habitants d'un petit village paisible qui sont sous le joug d'un groupe de pillards qui se servent d'eux comme d'un magasin - sauf qu'ils ne paient pas ce qu'ils achètent. Ce qui a un côté pratique, il faut le concéder, mais c'est tout de suite beaucoup moins agréable pour les habitants du village en question...
Jeune héros au coeur vaillant, Zhi Xiang décide de prendre fait et cause pour les habitants.

Et c'est là que le texte devient vraiment intéressant. Non pas par le thème de l'histoire (assez classique au demeurant) mais par les affrontements qui s'y déroulent.

On sent bien que Romain maîtrise son univers (sa ludographie parle d'elle-même de toutes façons). Et ce qui est parfaitement probant, c'est qu'il arrive à décrire les nombreux combats qui émanent le récit avec un lyrisme totalement visuel et donc d'une facilité de compréhension, même pour le lecteur néophyte, assez bluffante.

A la lecture des différents "fights" qui parsèment les 35 pages, j'avais l'impression de regarder un épisode de Dragon Ball Z.
Alors ok, la comparaison peut paraître étrange mais je m'explique : Les combats de ce manga sont d'un spectaculaire qui m'a toujours fasciné, avec des personnages qui font des tours dans les airs et qui assènent 968 coups de poing en 0.04s. Le genre de truc qui fait dire "Ouah".
Ici c'est pareil, et pourtant, avec une difficulté de plus : c'est écrit, et non vu. Passées les quelques premières lignes, les mecs s'animent vraiment devant les yeux et on les voit virevolter dans tous les sens en enchaînant les passes d'armes et autres bottes secrètes. 
Même l'Idéogramme de l'Imprévisibilité devient limpide, l'imagination du lecteur faisant le complément à ce qui est explicité dans le texte pour se faire une représentation épique des mouvement incessants et mortels du jeune chevalier.

Et c'est là ou Romain a gagné son pari (avec moi en tout cas) car j'attendais le prochain combat avec impatience. J'avoue que je ne suis pas repassé souvent par le lexique du départ, et je faisais fi des quelques termes techniques qui me manquaient dans la lecture. Ça ne me gênait plus. Ce que je voulais c'était le combat suivant pour voir d'autres joutes spectaculaires.  Mais 35 pages c'est 35 pages, donc pas extensibles à l'infini. Dommage, j'aurai bien aimé voir plus de découpages au sabre.

Qui plus est, l'histoire recèle un twist intéressant (j'avoue m'être laissé aller à un "ah ben merde alors...).

Une autre scène m'a évoqué un passage du Tombeau des Lucioles (oui, je sais, je multiplie les analogies, mais je compare avec ce que je connais, hein !) apportant une touche plus douce au récit.

Quant à la fin, elle laisse la porte ouverte à d'autres textes, surtout qu'il y a plusieurs pistes envisageables.

Alors, 7,50€ à la poubelle ou bien ?

Et bien pas du tout. La lecture des 35 pages a gommé toutes les mauvaises idées que j'avais à l'esprit avant de commencer ma lecture. J'ai apprécié le texte au delà de mes espérances, j'ai découvert un univers que je ne connaissais presque pas et j'ai vu des combats qui "déchirent sa mère". Du tout bon, en fait, et pari réussi (et c'était loin d'être gagné, croyez-moi, parce que je suis assez borné sur mes avis).
Si il y a un second opus, je serai un des premiers à me le procurer...

Good Job, Romain !

Après avoir parlé du contenu, j'aimerai juste finir ce petit texte du parlant du contenant.
Aujourd'hui, les livres sont ultra formatés : en gros, c'est soit du grand format soit du poche.

Le Carnoplaste (dont vous trouverez un lien direct vers le site dans la partie appropriée du blog) a choisi un parti pris différent en présentant ses textes dans un format "fascicule".
Ça donne un joli objet, agréable à la prise en main, plus facile à lire qu'un livre de poche, avec une mise en page claire et une police de caractère très douce à l'oeil qui donne à l'ensemble une qualité de réalisation qui n'a rien à envier aux grands éditeurs (au contraire même, la lecture en deux colonnes est particulièrement agréable).

Tout ça fait qu'on a vraiment l'impression d'en avoir pour son argent : un bel écrin pour un joli texte.

Comme quoi, l'originalité existe toujours, et c'est tant mieux !

mercredi 23 mai 2012

Les pages font leur apparition !

Oui, je sais, ça n'a rien de révolutionnaire en soi. Mais quand même...

Celles-ci (accessibles en cliquant directement sur leur nom en haut du site) seront destinées aux projets les plus importants.


Et pour tester cette nouvelle fonctionnalité, j'ai crée une page consacrée à l'univers de La Main Sanglante.


Enjoy !

lundi 30 avril 2012

Un petit lifting du blog

Après presque un an d’existence (et oui, déjà), il m'a paru bon de faire une petite update de l'apparence du blog en elle-même.

J'avais conçu la première version en fonction de mes aspirations de l'époque, il me paraissait important de faire les modifications qui correspondaient à mon état d'esprit actuel et qui ressemble plus aux univers dans lesquels je me retrouve.

J'avoue que ça ne change pas grand chose à l'histoire, mais j'espère arriver à quelque chose de plus aéré et agréable à la lecture.

Le modifications vont sans doutes s'étaler sur plusieurs jours avant que la version définitive ne soit mise en ligne, donc des changements esthétiques sont encore à prévoir dans les heures à venir.

Quoi qu'il en soit, et afin de terminer cette note sur quelque chose de plus concret, voici une image qui vous donnera l'ambiance du livre dont je vais commencer la rédaction dès demain.


J'avoue avoir à la fois hâte et un peu peur de me lancer dans ce nouveau challenge. Grand fan d'Heroic Fantasy depuis longtemps, j'estime ne pas avoir le droit de me rater la-dessus.

Que le texte final ne convienne pas à Gallimard par rapport à leur recherche serait une chose, mais qu'il me déçoive en serait une autre.

L'illustration donne le ton quand au style de l'histoire. Malgré le fait que l'histoire est destinée à un jeune public, je ne peux  me résoudre à partir sur de la mièvrerie "guimauvesque". Après tout, les derniers tomes de Harry Potter sont beaucoup plus sombres que les premiers. Alors exit les petites fées toutes gentilles et les licornes qui boivent paisiblement dans une clairière entourées de papillons aux couleurs de l'arc en ciel...

Une grande ville, des conspirations, des jeux de pouvoir et de puissance, voilà ce qui attend le jeune héros de cette histoire...

A bientôt !

lundi 23 avril 2012

L'heure des choix

En cette période électorale, le titre était tout choisi. Cependant, rien à voir avec la politique dans ce qui va suivre. Il s'agit juste de faire une petite mise à jour de où j'en suis et vers quoi je vais.

J'avoue que ces dernières semaines ont été riches en évènements.

Du coup, je me retrouve avec un planning chargé pour toute la fin de 2012.

Alors, ça donne quoi ?

Dans l'ordre :


La date limite de remise des textes pour l'Appel à Textes lancé par Présences d'Esprit est arrivé à terme le 15 Avril. Je pense que les délibérations vont bon train. Je croise les doigts pour que ma nouvelle "Ripper" ait été retenue.
L'univers de Jack l’Éventreur n'est pas du goût de tout le monde, c'est donc un risque que j'ai pris en le choisissant comme personnage central.

Quelquefois les risques sont payants, cependant.
Advienne que pourra à ce sujet.

Chronologiquement parlant, Malpertuis IV avec sa Deadline au 30 juin était le second.
Ça fait plusieurs semaines que j'ai commencé la rédaction du texte qui lui était dédié, ayant pour personnage principal Thomas Saunier, cet ex-flic paumé  en prise avec le spiritisme et l'occultisme dans le Paris des Années Folles. J'en suis à la 4ème version.
Mais au cours d'un petit échange à l'impromptu avec mon ami Romain d'Huissier pas plus tard qu'hier, les choses ont changé. Il m'a conseillé de contacter le propriétaire du Carnoplaste afin de voir avec lui si il serait envisageable que mon histoire l'intéresse.


Sitôt dit, sitôt fait. J'ai pris contact avec Mr Robert Darvel ce matin. La seule chose qu'il a pu me promettre est d'avoir la gentillesse de lire mon manuscrit une fois que je l'aurai achevé. Ce qui est déjà beaucoup. Donc j'ai fait le choix de retirer mon histoire de Malpertuis, de l'étoffer encore afin d'arriver dans le signage moyen des fascicules du Carnoplaste (environ 120.000) et je tenterai ma chance de ce côté.



Ce qui veut dire que je n'ai plus rien à présenter pour Malpertuis IV. Mais il me reste un peu plus de deux mois pour écrire une nouvelle histoire à présenter, donc je ne lâche pas l'AT.

En parallèle, je m'attelle à un autre GROS défi :

Les éditions Gallimard organisent un concours premier roman Jeunesse, dont la cible est les enfants de 9/18 ans. Le texte doit faire au moins 120.000 caractères lui aussi et la date limite de dépôt des manuscrits est le 31 Août 2012.
Après avoir un peu disséqué ce qui se faisait et regardé le près les Hit Parade jeunesse, j'ai trouvé mon idée et le thème.
Joueur d'Ad&D depuis plus de.. Oulah, bref... je vais partir sur un univers d'Heroic Fantasy, en prenant soin d'éviter les écueils que ce genre ultra populaire présente.

3 textes seront sélectionnés et présentés à un jury. Le gagnant sera publié chez Gallimard en Juin 2013.

Enfin, Last but not Least, je rempile pour le second opus de L'Anthologie Super-Héros des deux compères Romain d'Huissier (et oui, encore lui) et Julien Heylbroeck, dont la deadline est prévue pour décembre 2012.


A cette occasion, je ferai revivre Barry Barrison à travers une enquête toute "Holmsienne" au titre évocateur de "Barry Barrison et le Mystère de la Femme qui Marche".

Sans parodier ni plagier Doyle ou tenter la comparaison avec la l'excellente série de la BBC, je m'en vais vers un autre exercice de style.

Bref, pour synthétiser, je vais être un tantinet occupé !

J'espère avoir des nouvelles quant à la conclusion favorable de ces projets à vous communiquer bientôt.

Sur ce, je vous laisse, j'ai du travail !

jeudi 8 mars 2012

Quand un fait divers devient une histoire

C'est relativement fréquent, je le concède. Mais je ne pensais pas user un jour de ce procédé pour écrire une histoire.
Un ami me montre une vidéo sur Youtube prise avec un téléphone portable. Rien que du banal, si ce n'est que la vidéo est assez étrange et qu'en plus elle a été prise dans ma ville il y a quelques semaines à peine.

On y voit peu de choses, mais assez pour aiguiser mon imagination.

Je cherchais une idée pour mettre en scène mon prochain personnage qui sera au centre d'une histoire que je proposerai pour le second volume de l'Anthologie "Dimension Super-Héros".


Barry Barrison, ce Lord anglais assassiné et condamné à errer éternellement sous forme de fantôme était un disciple de Sherlock Holmes.
Même si il n'a pas été assez prudent pour éviter sa propre mort, sa capacité d'analyse et sa vivacité d'esprit l'ont accompagné dans l'au delà.
Il a donc décidé d'aider un groupe d'étudiants anglais à résoudre des affaires criminelles dont la complexité échappe à la police.



"Barry Barrison et le Mystère de la Femme qui Marche" sera donc le titre de la nouvelle.

Il ne me reste plus qu'à invoquer l'esprit de Conan Doyle pour qu'il m'accompagne durant l'écriture, sans pour autant tomber dans le plagiat.

Quoi qu'il en soit, merci à mon pote Christophe L. pour m'avoir donné l'idée.
Je te noterai comme "inspirateur" dans les remerciements :-).

vendredi 2 mars 2012

Quand "l'Appel de Cthulhu" me me donne une nouvelle idée.

Il y a bien des années, alors que j'étais encore étudiant et que donc je passais le plus clair de mon temps partout sauf en fac, je fis la connaissance d'un groupe de gens avec lesquels je passais des heures et des heures à pratiquer ce loisir qui, à l'époque (années 1990) était encore considéré comme "bizarre" et "pratiqué par des gens aux moeurs étrange".

Bref, c'est de Jeu de Rôles évidemment dont il s'agit. Et l'un de ceux qui me captiva le plus fut, évidemment, "L'appel de Cthulhu" de Sandy Petersen, basé sur le mythe crée par Lovecraft.

Très vite, je me convertis au rôle de Gardien des Arcanes (Maître du Jeu) et je fis jouer mon groupe de potes déjà avec des scénarios pré-écrits (dont la magnifique campagne des Masques de Nyarlathotep) puis une de mon crû qui mettait au centre d'un "plot" une secte qui signait ses crimes d'une empreinte de main plongée dans du sang.

La Main Sanglante était née.

Cette histoire nous accompagna durant des mois...

Et aujourd'hui, plus de vingt ans plus tard, j'y reviens. Sous une autre forme, évidemment.

Plus possibilité de réunir mon groupe de joueurs, mais, cherchant il y a quelques temps de cela une idée qui pourrait me servir de base pour l'écriture d'une nouvelle destinée à être soumise aux Editions Malpertuis et leur quatrième volume de leur anthologie (qui s'appellera logiquement Malpertuis IV), me revint en tête les pérégrinations de mon groupe de joueurs qui se débattait tant bien que mal dans le Paris des années folles.

J'avoue avoir toujours été attiré par cette époque. Jeux Descartes avait d'ailleurs édité un supplément entièrement consacré à cette période de l'histoire.


Magnifique source d'inspiration sur le Paris de cet entre deux guerre ou tout semblait permis, c'est une source d'information quasi inépuisable.

Alors évidemment, je ne pouvais pas m'embarquer dans la narration d'une histoire strictement identique que celle que j'avais écrite à l'époque pour mon groupe de joueurs. De plus, il me semblait difficile de la raconter du point de vue de 4 personnes.

Je décidais donc de créer un personnage qui serait le personnage central. Et ce, sans avoir encore la moindre idée de ce que j'allais raconter.
Bien évidemment, j'avais quelques pistes que je savais que j'allais explorer, mais je pris le pari de construire mon histoire en partant du personnage principal, et non écrire une trame sur laquelle viendrait se greffer le personnage.

J'ai trouvé amusant de partir à l'inverse du processus qui est le mien habituellement. Je ne sais pas encore si ce sera, à terme, une bonne idée, mais en tout cas j'ai vite réussi à définir ce vers quoi je voulais aller.

Thomas Saunier a donc pris vie assez rapidement. Le plus difficile à trouver, pour moi, a été son nom... Ça peut paraître étrange, mais trouver un prénom et un patronyme qui plaisent, qui sonnent bien à l'oreille et qui ne fassent pas trop "nazes" à la lecture sans tomber dans les clichés, ce n'est pas évident.

Mais maintenant ça y est, le nom est trouvé, et l'histoire suit son cours. J'ai jusqu'au 30 juin pour soumettre mon texte. Et j'ai pris la décision (sauf si le résultat final est pourri et que tout le monde me dit que mon histoire est à chier) que Thomas Saunier sera un personnage récurrent que je ferai apparaître dans d'autres récits.

Oui, je rêve peut-être, mais bon, c'est important, non ?..

lundi 30 janvier 2012

Janvier fini, le bilan

Plutôt bon, ce bilan.
Malgré le peu de temps dont je dispose pour écrire, j'ai réussi à le convertir efficacement.
J'ai fini une seconde nouvelle, "Ripper" (titre provisoire) qui met en scène un des tueurs en série les plus connus au monde et dont le destin reste un mystère.



Jack The Ripper. 




Jack l'Éventreur : son nom à lui seul fait frissonner. Une plongée dans ses pensées les plus intimes lors de l’accomplissement des meurtres qui l'ont rendus célèbre, voilà ce que propose la nouvelle.
Il s'agit d'un appel à texte proposé par Présences d'Esprits, dans la partie concours, en bas du site.
La date limite est pour le 15 Avril 2012. Le texte étant parti en première lecture auprès d'une dizaine de personnes, j'aurai aisément le temps de procéder aux corrections avant la date butoir.

Je m'attelle d'ores et déjà à l'écriture d'un autre texte, ayant pour personnage principal cet homme :

Je n'en dirai pour le moment pas plus, le projet étant encore à l'état de balbutiements.

L'Héritage d'Innsmouth a quant à lui eu le droit à une première relecture complète des quelques 20 pages déjà rédigées, plus une première mise en page.
C'est mon projet le plus personnel et j'y apporte un soin tout particulier.

Enfin, j'ai décidé de proposer un texte pour l'anthologie Malpertuis IV des mêmes Éditions Malpertuis.
Le thème est trouvé, je n'ai plus qu'à le coucher sur papier.

J'espère que chaque mois de 2012 aura un bilan aussi positif...

jeudi 5 janvier 2012

Nouvelle année, même objectifs !

2011 s'est éteinte, emportant avec elle des tourbillons de...
Non, ça va pas comme ça, c'est trop pompeux et prétentieux !

Je recommence !

2011 est finie. Une année riche en évènements pour moi. Après des années d'incertitude quant à savoir si j'étais ou non capable d'écrire, je me suis finalement lancé dans le grand bain. J'avoue, sans trop savoir où j'allais ni même si je ne me fourvoyais pas complètement dans ma démarche. Ecrire, ça prend du temps, de l'énergie, c'est frustrant quand on n'arrive pas à aligner les mots, rageant quand on se rend compte qu'on a écrit... de "la merde", et gratifiant quand on arrive à mener à bien un projet.

Concilier écriture et vie de famille est d'autant plus compliqué car réussir à se dégager des plages horaires un peu calmes n'est pas toujours évident. Et puis, il faut avoir la chance (comme moi) d'avoir une moitié compréhensive qui accepte de voir son mari passer des plombes à faire "tap tap !" sur le clavier.

Réussir à faire comprendre à sa famille et son entourage que ce n'est pas une simple lubie passagère mais que c'est un désir profond et une manière de s'offrir de l'évasion et peut-être un avenir plus radieux n'est pas chose aisée non plus.

Bref (sans vouloir pasticher l’excellente série éponyme), le chemin est long, même avant d'avoir écrit le moindre mot.

J'ai eu la chance pour me mettre le coup de pied au cul initial d'avoir l'aide de mon ami Romain d'Huissier qui m'a proposé l'aventure de l'anthologie "Dimension Super Héros" qu'il avait à mener avec Julien Heylbroeck. Je ne saurai les remercier assez tous les deux de m'avoir donné cette opportunité. L'histoire de la conception de la nouvelle, vous pourrez la trouver dans les articles anciens de ce même blog.

Evidemment, vous pouvez retrouver Ninouska ainsi que nombre d'autres textes de qualité sur le site de l'éditeur Rivière Blanche à un prix dérisoire. Alors, pourquoi s'en priver ?

Et pour 2012 ?

3 projets vont m'occuper à plein temps (libre) : A.P.A.D., l'Héritage d'Innsmouth et Ripper, appel à texte avec une deadline pour le 15 avril.

Je croise les doigts pour mener à terme deux de ces trois projets cette année. A.P.A.D. étant un projet d'énorme envergure, il nous faudra du temps pour le mener au bout.

Voilà.

Et comme dirait le professeur Rollin : "La bise !"