dimanche 2 septembre 2012

Une claque n'a jamais tué personne... Tant mieux !

L'été se finit, c'est la rentrée des classes, la reprise du train-train quotidien.
Le temps de faire un bilan, pour moi, de ces derniers mois.
Bilan contrasté s'il en est. J'ai réussi à me dégager pas mal de temps pour écrire, et ça c'est bien. Pourtant, ces efforts - pour le moment en tout cas - ce sont révélés infructueux. Pas en terme de satisfaction personnelle, s'entend, mais en terme d'aboutissement des textes achevés.
En effet, après l'euphorie d'avoir mené à bien certains projets durant les vacances (3 au total), est venu le temps de l'attente après envoi des textes.
Et là, on peut dire que ça c'est plutôt pas bien passé. Alors je sais, c'est le lot (quotidien?) des mecs qui écrivent que de se voir s'essuyer des refus après envoi de leurs textes. Ça fait partie du cycle normal des choses. C'est quelque chose d'assimilé depuis longtemps.
Mais il faut avouer que ça fait un peu mal à l'orgueil que de s'entendre dire que ce qu'on a écrit n'est pas bon (ou pas assez).
Cependant, dans mon désarroi, j'ai eu la chance d'avoir des réponses plus que cordiales. Et, l'air de rien, c'est réconfortant.
Si vous suivez un tant soi peu mes élucubrations, vous devez sans doutes savoir que j'ai envoyé La Main Sanglante au Carnoplaste de M. Darvel.
J'avoue, j'y croyais un peu. Et puis, le couperet est tombé. Pas pris. Mais, et c'est là où le mais est important, la gentillesse et l'argumentaire de la réponse m'ont presque autant satisfaits qu'une acceptation (j'exagère un peu, mais quand même).
Je sais que même si mon texte n'est pas parfait, il a un certain potentiel et, après la déception du moment, je me suis dit que je ne lâcherai pas Thomas Saunier.
Le texte est parti chez un second éditeur (pour lequel j'espère une réponse dans les 15 premiers jours de septembre).
Si j'essuie encore un refus, je retravaillerai mon texte, l'étofferai et j'en ferai un roman.
Un des autres textes bossés durant l'été fait lui l'objet d'un concours, proposé par WeLoveWords pour lequel la réponse devait tomber fin août.
91 textes ont été soumis. J’imagine que c'est le nombre conséquents de textes à lire (de 45.000 signes chacun) qui retarde un peu la déclaration du lauréat. Encore une fois, je pense que mon texte est bon. Mais sera-t-il le meilleur? Ça c'est une autre histoire.

Loin de rester sur ces déceptions, malgré tout, je suis déjà parti sur d'autres projets :
  • Barry Barrison et le mystère de la femme qui marche : nouveau texte pour le second tome de l'anthologie "Dimension Super-Héros".
  • Un second concours du site WeLoveWords.
  • Je termine un nouvelle destinée au magazine Lanfeust.
  • Un gros projet, un polar, TrustN01_, pour lequel je suis en train d'écrire le 6no et auquel je compte m'atteler le plus tôt possible.
Et d'autres travaux en cours d'ébauche. Ça fait beaucoup, mais je me sens boulimique. J'ai peut-être les yeux plus gros que le ventre (j'ai d'ailleurs du abandonner le concours du premier roman jeunesse de Gallimard par manque de temps), mais c'est comme ça que je fonctionne.
Cependant, comme je ne suis pas qu'un "bourrineur de l'écriture", j’apprends mes leçons.
J'ai fait l'acquisition de :

C'est du lourd, c'est en anglais, mais c'est carrément ultra intéressant. Je n'ai pas encore fini de le lire, mais, d'ores et déjà, il est évident que mes prochains personnages de fiction seront beaucoup plus étoffés que ceux que j'ai déjà produit.

D'ailleurs, si je dois retravailler La Main Sanglante, il est évident que Saunier et les autres bénéficieront d'un gros lifting de caractérisation.

Et c'est à la lecture de ce genre de livre qu'il est évident qu'il ne suffit pas de savoir aligner les mots les uns derrière les autres sans trop faire de fautes de français pour écrire des histoires intéressantes et être intéressant à lire.


C'est d'ailleurs le principal enseignement que j'ai tiré des récentes déconvenues.
Il est facile de se croire "écrivaillon", surtout quand on a une assez haute image de soi-même.
Il est aussi facile d'avoir des idées plutôt intéressantes. Des idées, tout le monde en a.
Par contre, et c'est bien là le plus difficile, c'est tout sauf facile de réussir à transformer ces idées en quelque chose de concret et d'intéressant pour un lecteur.
Et c'est bien. Ça évite de s'enflammer, de se croire le nouveau Brown dès qu'on a réussi à écrire trois pages.
Finalement, ça m'a fait du bien. Ça fait redescendre sur terre et ça remet les pendules à l'heure.
Ne reste plus qu'à inverser le karma.
Je croise les doigts.

3 commentaires:

  1. Mon cher SVZ, n'as-tu pas tendance à trop t'éparpiller ? J'avais cette manière de faire à une époque mais j'ai arrêté car ma créativité s'amoindrissait. Je préfère terminer un projet (même une simple nouvelle) avant d'en commencer un autre. Et ma tête se porte mieux !

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    1. J'en sais rien, figures-toi !
      Tu as peut-être raison. Quoi qu'il en soit, je suis incapable de bosser autrement aujourd'hui.
      Peut-être que dans un mois, six mois ou un an, je serai moins éparpillé.
      Mais aujourd'hui, j'ai besoin de cette diversité dans le travail, sinon je coince.

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    2. De toutes façons, la nouvelle pour Lanfeust est quasi-achevée, l'Anthologie Super-Héros, il est hors de question que je passe à travers (je dois beaucoup trop aux deux anthologistes).
      Il n'y a - éventuellement - que le concours Autoroute que je pourrais zapper.
      Mais le thème me plait bien, d'un autre côté...

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