lundi 10 novembre 2014

Les Vestiges de l'Aube – La Bande dessinée

Il y a quelques semaines de cela maintenant j'ai eu l'énorme chance de rencontrer, lors de l'édition 2014 du salon Interpol'art de Reims, David S. Khara. Je pense revenir d'ici peu sur les qualités de l'homme en lui-même (parce qu'il en est bardé) mais ce n'est pas le propos de ce modeste billet.

Outre les quelque 30 minutes passées à deviser ensemble, il m'a fait le plaisir de m'offrir le premier tome des Vestiges de l'Aube en bande dessinée, sorti chez Dargaud.
Avant toute chose, je n'ai pas – encore – lu le roman éponyme dont cette bande dessinée est tirée (mais Sélène l'ayant dans sa bibliothèque, ça ne saurait tarder :p). Je me garderai donc de faire la moindre comparaison avec ce dernier.
Cette précision étant faite, passons au « vif » du sujet.


Je dois avouer plusieurs choses :

1/ J'adore les BDs !

2/ Le pitch m'a tout de suite attiré (les quelques distraits qui connaissent un peu le champ de prédilection de mes errements scribouillards comprendront aisément de quoi je parle).

Bref, à peine rentré chez moi, je m'installe sur mon canapé pour lire l'opuscule. Lire ? Que dis-je ? Dévorer !

Il m'a fallu 45 grosses minutes pour venir au bout de ce premier tome. 45 minutes passées bien trop vite à mon goût.
Alors, sans vous déflorer l'intrigue, laissez-moi vous donner quelques indices du pourquoi cette histoire est absolument excellente !

L'histoire : elle combine plusieurs thèmes qui me sont chers, sans, dans aucun des cas, tomber dans les clichés par trop faciles. Les protagonistes sont parfaitement positionnés, et l'identification se fait rapidement. La tension monte crescendo, jusqu'à laisser le lecteur – évidemment et c'est de bonne guerre – devant une « saloperie » de cliffhanger à la dernière page ! Impossible de présager du dénouement ! D'autant que les éléments sont distillés par petite touche, permettant au lecteur d'avoir l'impression de commencer à cerner le pourquoi du comment sans vraiment réussir à mettre un doigt dessus.

La BD : Que ce soit le trait de dessin, l'encrage, la mise en page, les situations, tout sonne juste. Les storyboards ont été parfaitement étudiés et l’œil du lecteur glisse de case en case sans même s'en rendre compte. J'aime le côté réaliste des dessins, avec ces plans en plongée ou contre plongée, les personnages mis en avant, et ce coup de patte qui les fait vraiment ressembler à vous (ou à moi, enfin, pas tout le temps). J'y ai retrouvé certains côtés de l'école belge de E.P.Jacobs et Blake & Mortimer, mais avec une modernité du XXIè siècle. Un peu le meilleur des deux combiné en une seule oeuvre.

Le suis déçu, cependant. Déçu de savoir que la BD ne disposera « que » d'un second tome, car un récit d'une telle qualité, j'en veux bien 25 volumes sans me lasser.

Bref, inutile de dire à quel point j'attends avec impatience la parution de la suite !

Ah, une dernière précision : non, cette BD n'existe pas en numérique, et c'est tant mieux.

PS : et si vous pouvez l'acheter chez un « vrai » libraire, c'est encore mieux !

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