jeudi 8 mars 2012

Quand un fait divers devient une histoire

C'est relativement fréquent, je le concède. Mais je ne pensais pas user un jour de ce procédé pour écrire une histoire.
Un ami me montre une vidéo sur Youtube prise avec un téléphone portable. Rien que du banal, si ce n'est que la vidéo est assez étrange et qu'en plus elle a été prise dans ma ville il y a quelques semaines à peine.

On y voit peu de choses, mais assez pour aiguiser mon imagination.

Je cherchais une idée pour mettre en scène mon prochain personnage qui sera au centre d'une histoire que je proposerai pour le second volume de l'Anthologie "Dimension Super-Héros".


Barry Barrison, ce Lord anglais assassiné et condamné à errer éternellement sous forme de fantôme était un disciple de Sherlock Holmes.
Même si il n'a pas été assez prudent pour éviter sa propre mort, sa capacité d'analyse et sa vivacité d'esprit l'ont accompagné dans l'au delà.
Il a donc décidé d'aider un groupe d'étudiants anglais à résoudre des affaires criminelles dont la complexité échappe à la police.



"Barry Barrison et le Mystère de la Femme qui Marche" sera donc le titre de la nouvelle.

Il ne me reste plus qu'à invoquer l'esprit de Conan Doyle pour qu'il m'accompagne durant l'écriture, sans pour autant tomber dans le plagiat.

Quoi qu'il en soit, merci à mon pote Christophe L. pour m'avoir donné l'idée.
Je te noterai comme "inspirateur" dans les remerciements :-).

vendredi 2 mars 2012

Quand "l'Appel de Cthulhu" me me donne une nouvelle idée.

Il y a bien des années, alors que j'étais encore étudiant et que donc je passais le plus clair de mon temps partout sauf en fac, je fis la connaissance d'un groupe de gens avec lesquels je passais des heures et des heures à pratiquer ce loisir qui, à l'époque (années 1990) était encore considéré comme "bizarre" et "pratiqué par des gens aux moeurs étrange".

Bref, c'est de Jeu de Rôles évidemment dont il s'agit. Et l'un de ceux qui me captiva le plus fut, évidemment, "L'appel de Cthulhu" de Sandy Petersen, basé sur le mythe crée par Lovecraft.

Très vite, je me convertis au rôle de Gardien des Arcanes (Maître du Jeu) et je fis jouer mon groupe de potes déjà avec des scénarios pré-écrits (dont la magnifique campagne des Masques de Nyarlathotep) puis une de mon crû qui mettait au centre d'un "plot" une secte qui signait ses crimes d'une empreinte de main plongée dans du sang.

La Main Sanglante était née.

Cette histoire nous accompagna durant des mois...

Et aujourd'hui, plus de vingt ans plus tard, j'y reviens. Sous une autre forme, évidemment.

Plus possibilité de réunir mon groupe de joueurs, mais, cherchant il y a quelques temps de cela une idée qui pourrait me servir de base pour l'écriture d'une nouvelle destinée à être soumise aux Editions Malpertuis et leur quatrième volume de leur anthologie (qui s'appellera logiquement Malpertuis IV), me revint en tête les pérégrinations de mon groupe de joueurs qui se débattait tant bien que mal dans le Paris des années folles.

J'avoue avoir toujours été attiré par cette époque. Jeux Descartes avait d'ailleurs édité un supplément entièrement consacré à cette période de l'histoire.


Magnifique source d'inspiration sur le Paris de cet entre deux guerre ou tout semblait permis, c'est une source d'information quasi inépuisable.

Alors évidemment, je ne pouvais pas m'embarquer dans la narration d'une histoire strictement identique que celle que j'avais écrite à l'époque pour mon groupe de joueurs. De plus, il me semblait difficile de la raconter du point de vue de 4 personnes.

Je décidais donc de créer un personnage qui serait le personnage central. Et ce, sans avoir encore la moindre idée de ce que j'allais raconter.
Bien évidemment, j'avais quelques pistes que je savais que j'allais explorer, mais je pris le pari de construire mon histoire en partant du personnage principal, et non écrire une trame sur laquelle viendrait se greffer le personnage.

J'ai trouvé amusant de partir à l'inverse du processus qui est le mien habituellement. Je ne sais pas encore si ce sera, à terme, une bonne idée, mais en tout cas j'ai vite réussi à définir ce vers quoi je voulais aller.

Thomas Saunier a donc pris vie assez rapidement. Le plus difficile à trouver, pour moi, a été son nom... Ça peut paraître étrange, mais trouver un prénom et un patronyme qui plaisent, qui sonnent bien à l'oreille et qui ne fassent pas trop "nazes" à la lecture sans tomber dans les clichés, ce n'est pas évident.

Mais maintenant ça y est, le nom est trouvé, et l'histoire suit son cours. J'ai jusqu'au 30 juin pour soumettre mon texte. Et j'ai pris la décision (sauf si le résultat final est pourri et que tout le monde me dit que mon histoire est à chier) que Thomas Saunier sera un personnage récurrent que je ferai apparaître dans d'autres récits.

Oui, je rêve peut-être, mais bon, c'est important, non ?..