dimanche 30 octobre 2011

L'anthologie arrive bientôt...

Comme l'a indiqué Romain d'Huissier dans son article sur son blog, le premier tome de "Dimension Super-héros" est sur le point de voir le jour chez Rivière Blanche.

L'occasion de revenir sur Ninouska, qui figure au sommaire de cet ouvrage.

Il y a encore quelques mois, lorsque j'ai répondu à Romain que j'acceptais de rédiger un texte pour son anthologie, jamais je n'aurai cru que j'aurai mené ce projet à terme. C'était la première fois que  me lançais dans un projet d'écriture aussi long. Et j'étais aussi loin d'imaginer que j'aurai une réponse positive.

Je m'estime aujourd'hui chanceux, car mon premier texte  "sérieux" est publié, ce qui, au vu des informations sur l'édition française, est tout de même assez rare.

C'est donc un grand sentiment de fierté que d'avoir mon nom associé à cette anthologie.

Evidemment, je remercie encore une fois Romain d'Huissier et Julien Heylbroek d'avoir monté cette anthologie et de m'avoir contacté pour y participer.

Rivière Blanche, l'éditeur, aussi, bien évidemment est à mettre au tout premier rang pour laisser la chance à des inconnus doublés de débutants de pouvoir mettre un doigt de pied dans le milieu de la publication.

En ces temps difficiles où la confiance et la sincérité ne semblent pas étouffer tout le monde (il n'y a qu'à voir la fumisterie qu'est devenue le concours de pitchs de The Pitch Factory), il est agréable de constater qu'il y a des gens honnêtes même dans ce milieu et qui savent rester droits dans leurs bottes.

Alors, si vous avez envie de lire ma modeste prose, vous savez ce qu'il vous reste à faire.

Quant à moi, cette première publication me met un énorme coup de boost au moral pour continuer.

vendredi 14 octobre 2011

Lovecraft et Innsmouth


Howard Philips Lovecraft.
Un écrivain dont le nom ne laisse jamais indifférent.
Un des premiers que j'ai découvert lorsque j'étais adolescent. Ce fut un choc.

L'Affaire Charles Dexter Ward a été le premier de ses écrits que j'ai lu. Son seul roman, d'ailleurs. Et puis, j'ai dévoré toutes ses nouvelles, me suis imprégné de sa mythologie, avec ses créatures, ses villes glauques et ses personnages torturés.

Durant des années, j'ai officié en tant que "Gardien des Arcanes" à travers plusieurs campagnes de l'Appel de Cthulhu, que ça soit des officielles (comme les Masques de Nyarlathotep) où de mon crû (La Main Sanglante).

Jamais je n'ai eu autant de plaisir à faire peur à des amis qu'en les faisant sursauter alors que nous jouions de nuit, éclairés par de simples bougies.
Tout ça se passait il y a vingt ans...




Et puis, en Juillet de cette année, The Pitch Factory est arrivé.
Forcément, j'y ai soumis une idée tirée de l'univers du maître de l'épouvante.
Le Cauchemar d'Innsmouth est une des nouvelles qui m'avait le plus frappé. La descente aux enfers que nous propose Lovecraft à travers les yeux de son narrateur est terrifiante et poignante à la fois.
Innsmouth, ville portuaire devenue mythique, peuplée de créatures impies, impures, vouées à un culte d'un dieu païen... 
Cette odeur de poisson et cette oppression que l'on ressent à chaque ligne prennent aux tripes.


J'avais envie de retourner dans cette ville maudite, en arpenter moi-même les rues, voir de mes propres yeux le ponton délabré qui se jette dans cet océan si dangereux, à en croire Lovecraft.

Innsmouth, c'est le parfait mélange entre la peur et la fascination.

L'Héritage d'Innsmouth, le projet que j'ai donc soumis à TPF est la résultante de tout ça.

Je l'ai imaginé au départ comme un pur projet cinématographique, bercé que j'étais encore de l'espoir que ce concours soit équitable pour tout le monde.
Mais l'heure du verdict approchant, il devient maintenant évident que passeront en seconde phase ceux qui auront le plus grand nombre d'"amis" par leurs réseaux sociaux, et ce au détriment de la qualité des histoires.


Peu importe. J'avais décidé, dès le début, que l'Héritage ne resterait pas un projet embryonnaire, parce que l'idée méritait développement et que c'était une façon de rendre un hommage au Maître.

C'est fascinant que de se mettre dans les pas de Lovecraft, d'emprunter les mêmes sentiers que lui, flirter avec la raison, la folie, la terreur...


Alan, ce jeune écrivain, qui, un matin, reçoit par courrier une lettre contenant une vieille carte postale jaunie par le temps dépeignant les rues d'une petite ville du Comté d'Essex, a vu sa vie basculer.
C'est ce qu'il va raconter...

vendredi 7 octobre 2011

Espoir, désillusions & travail.

Cela fait quelques temps que je n'ai pas eu le temps de mettre mon blog à jour. Beaucoup de choses se sont passées depuis quelques jours.

Espoir ?

Oui, beaucoup, et ça fait du bien au moral, car j'ai eu aujourd'hui la double bonne surprise de découvrir la couverture officielle de l'anthologie dans laquelle sera publiée ma nouvelle.

Elle est en effet plus agréable à l'oeil que la première ébauche que je vous avais présentée il y a quelques temps.

La seconde bonne nouvelle est que si j'en crois le site internet de l'éditeur, la parution de l'anthologie sera pour Novembre 2011 et non début 2012 comme c'était initialement prévu.

Le livre sera donc entre mes mains (fébriles) avant la fin de l'année. Ce sera mon premier cadeau de Noël !

Le lien vers la page de l'éditeur se trouve sur la droite du blog.

Voici cependant le lien direct vers la page de l'anthologie : Dimension Super-Héros.



Désillusions ?

Oui, aussi. Car The Pitch Factory, ce concours auquel je participe depuis le mois de juin, est quasiment laissé à l'abandon. Entre les suspicions de triche, le manque de communication de la part des organisateurs et la modification permanente des CGU, on se demande bien vers quoi tout cela va déboucher.

Travail ?

Et oui ! Et beaucoup ! Les retours sur les premiers jets du Projet A.P.A.D. nous sont parvenus depuis quelques jours. Et, comme prévu, beaucoup de maladresses, de répétitions et un style bancal font qu'un important travail de ré-écriture est nécessaire.
Mais ça ce n'est pas grave ! C'est même excessivement motivant. Au lieu de me décourager, je n'en suis que plus impliqué encore, avec l'envie de prouver que je suis capable d'aller au bout de ce projet.
Et on ira au bout, ça, c'est sur !

Allez, j'y retourne !